Connaissez-vous vraiment J.R.R. Tolkien ?

Tolkien, voyage en terre du milieu

Si vous habitez sur Paris, il vous aura été difficile de passer à coté de l’exposition Tolkien, voyage en terre du milieu à la Bibliothèque Nationale de France qui continue jusqu’au 16 février 2020.

Pour l’occasion, je vous emmène faire un tour dans l’immense univers créé par John Ronald Reuel Tolkien, et dont la multitude des supports cinématographiques, dessinés, vidéo-ludiques tirés de l’œuvre littéraire, a rendu le Seigneur des Anneaux et quelques autres créatures mondialement connus et cela depuis la parution du Hobbit le plus courageux de la Comtée, Bilbo Baggins.

Tolkien fumant la pipe dans son bureau de Merton Street, Billett Potter, 22 September 1972 ©Billett Potter, Oxford

 

Difficile, quand on voit un portrait de John Ronald Reuel Tolkien, de ne pas faire le parallèle avec les Hobbits, ces petits êtres qui font partie du Légendaire Monde imaginé par Tolkien.

D’ailleurs, comme il l’a lui même dit : En fait je suis un hobbit, en tout sauf en taille. J’aime les jardins, les arbres, les cultures non mécanisées ; je fume la pipe, j’aime la bonne nourriture simple (pas congelée) et je déteste la cuisine française ; j’aime les gilets brodés, et j’ose même en porter en ces temps de grisaille. J’adore les champignons (pris dans les champs) ; j’ai un sens de l’humour très simple (qui lasse mes critiques les mieux disposés) ; je me couche tard et me lève tard (quand je peux). Je ne voyage guère.

Arte Documentaire – J.R.R. Tolkien, le seigneur des écrivains. (2015)

Mais, revenons à nos Piedvelus, heu je veux dire à nos moutons. Et interrogeons nous un instant sur qui était celui à qui on attribue la parentalité d’un genre nouveau qui a permis à de nombreux adolescents et permet encore aux générations actuelles de renouer avec la lecture grâce à la Fantasy. Je veux vous emmener à travers la vie de ce grand auteur qu’est Tolkien, pour vous faire découvrir comment est née la Terre du Milieu. Alors êtes-vous prêt pour l’aventure ou préférez vous regretter toute votre vie de ne pas avoir osé franchir le pas ?

Un début de vie pas si simple

Ecrivain, poète, philologue, essayiste et Professeur d’université, si Tolkien a fini sa vie avec les honneurs et un statut de Professeur à Oxford, ce n’était pas gagné.

Né le 3 janvier 1892 en Afrique du Sud, John Ronald Reuel rentre rapidement en Angleterre  où il grandit avec sa mère et son frère cadet à la campagne dans le Warwickshire. Après la mort de son père en 1896, la vie des Tolkien devient plus difficile et après quelques années à la campagne, ils emmènagent en banlieue proche. Tolkien adore la campagne et c’est notamment sa jeunesse dans cette région qui va lui inspirer quelques aventures et les paysages de la Comtée. Peut-être que nous trouvons là une explication à son besoin constant de nature, à son besoin de retourner aux sources et à la sédentarité qu’il revendiquait.

PHOTOGRAPHIE DE KIM PETERSEN / CORBIS

Tolkien a grandit en manquant d’un père, et nous retrouverons tout au long de ces écrits trace de figures symboliques imaginaires auquel son imaginaire d’enfant a dû se rattacher. Il a un frère cadet, duquel très vite il se prend en charge de prendre soin pour seconder sa mère dans sa fonction parentale. La famille est pauvre et Tolkien aurait pu alors s’adapter à son environnement, se parentifier et on peut facilement faire état d’un imaginaire riche où fées et dragons rendaient le quotidien er l’absence plus supportables. Mais que serait un tel imaginaire sans support ? A 4 ans, le petit Tolkien sait déjà lire et apprend à écrire. A 7 ans, il écrit sa première histoire, une histoire de dragon. C’est sa mère qui va lui apprendre le latin, l’allemand et le français ainsi que la botanique.

En 1904, Tolkien a 12 ans lorsque sa mère décède. Il est alors confié lui et son frère, à un prêtre, le prêtre Morgan, qui reconnaissant les ressources de l’enfant va le pousser à faire des études et à s’extraire de son milieu social.

A 16 ans, il rencontre Edith, sa future femme qui vit dans le même immeuble où il est logé. Ils resteront ensemble jusqu’à la fin. Cet amour lui inspira le roman Beren et Luthièn qui fait partie des œuvres posthumes de Tolkien.

Les deux noms de ces personnages sont les épitaphes des époux Tolkien.  

L’université et la découverte des langues

Avant d’entrer à l’Université d’Oxford, à Exeter College en 1910, avec plusieurs camarades de la King Edward’s School, il fonde le  Tea Club Barrovian Society  où les membres partagent l’habitude de prendre le thé au Barrow’s Stores, un café prés de l’école.

A 18 ans il entre en licence à Oxford. Il se passionne en langue à cette période où il étudie la philologie comparée. Il se passionne notamment pour Beowulf et pour le Kalevala.

Beowulf est un poème épique probablement composé entre la première moitié du VIIe siècle et la fin du premier millénaire. C’est un poème de la tradition orale anglo-saxonne qui est une oeuvre majeure de la littérature anglo-saxonne. Il retranscrit une épopée germanique en vers, contant les exploits du héros Beowulf qui donna son nom au poème. Le Kalevala est une épopée composée au XIXe siècle  sur la base de poésies populaires de la mythologie finnoise transmises oralement. Il est considéré comme l’épopée nationale finlandaise et compte parmi les plus importantes œuvres en langue finnoise.

Affiche tiré de l’exposition à la BNF

Tolkien se passionne pour les langues et c’est de cette passion que va naître son goût pour la création de langue. Mais Tolkien ne se contente pas de créer des mots, il va travailler chaque langue comme une véritable langue courante en instaurant des règles grammaticales, des verbes complexes, des noms propres et communs … La première langue qu’il invente est le Quenya (ou Haut-Elfique). La volonté de Tolkien est que cette langue soit le plus vraisemblable possible.

 

Tolkien n’a jamais voulu être écrivain. Il ne s’intéresse pas aux théâtres, il n’aime la littérature que d’avant le XIVe siècle. Bref, rien ne laissait croire que ce jeune étudiant allait devenir l’auteur de la plus grande épopée de la Fantasy.

A l’été 1914, Tolkien voyage dans les Cornouailles. Les paysages qu’il a tant imaginés dans les épopées arthuriennes prennent alors vie pour lui et c’est durant ce voyage qu’il comprend que s’il veut faire perdurer la langue qu’il a inventée, elle doit vivre. C’est de ce besoin de placer ses langues dans une histoire réaliste pour les faire perdurer et pour les expliquer qui vont pousser Tolkien a écrire. L’anecdote est assez incroyable car combien d’auteurs peuvent se venter d’avoir voulu écrire pour faire exister des langues qu’ils avaient crées de toutes pièces ?

C’est donc en rentrant de ce voyage qu’il écrit Le Voyage d’Éarendel, qui est le premier jet d’encre du Légendaire  Tolkien, et qui va devenir les premières bases de ses constructions imaginaires devenues littéraires puis réelles. Il trouve enfin le support au partage de ce qu’il imagine depuis enfant et ouvre les portes de son Monde à bien des adultes qui avaient avant lui cessé de rêver.

La guerre

Du rêve à la réalité il n’y a parfois qu’un pas et la Première guerre Mondiale éclate soudainement pour ramener l’auteur à cette dernière. J.R.R. Tolkien est conscrit. Il se spécialise dans les transmissions où il apprend à coder des messages ce qui lui permet de finir ses études avant de partir au front.

Sur ce sujet, vous pouvez en savoir plus dans ce livre dédié :

Il épouse Edith le 22 mars 1916 à Warwick. Le 6 juin, il débarque à Calais. Il participera aux batailles de la Somme où il vivra l’horreur de la guerre. C’est pour cela que certaines scènes du Seigneur des Anneaux sont si marquées.

Par exemple, quand Sam et Frodon traversent le marais des morts, Tolkien retranscrit l’expérience du soldat qui marche sur ses camarades pour avancer.  Tolkien avouera d’ailleurs que le personnage de Sam Gamgie fait référence aux courageux soldats anglais qu’il a rencontré alors qu’il était officier (sous-lieutenant). Il trouve donc dans son oeuvre un exutoire et une manière de rendre honneur à ses compagnons d’infortune.

Il est renvoyé en Angleterre le 8 novembre 1916 à cause de la fièvre des tranchées qui le cloue dans un lit d’hôpital durant 2 ans. La guerre s’arrête ainsi pour lui. Et, le temps de repos, il le passe à écrire, en mémoire de ses deux amis de la Tea Club Barrovian Society qui ne reviendront jamais des tranchées. 

Tolkien écrit la Chute de Gondolin durant son hospitalisation qui est le premier conte du Livre des contes perdus. Mais là ne fut pas la seule oeuvre qu’il laissa. En effet naquirent de son union avec Edith trois garçons  John Francis Reuel, naît le 16 novembre 1917, Michael Hilary Reuel, naît le 22 octobre 192 et son troisième fils, Christopher John Reuel, naît le 21 novembre 1924 et décédé le 16 janvier dernier à Draguignan dans le sud de la France.

De 1920 à 1925, J.R.R. enseigne à l’université de Leeds et commence à écrire le Silmarillion qui est l’oeuvre mythologique de la Terre du Milieu. C’est aussi à cette période qu’il imagine Gollum.

1925, L’année de la consécration et le début d’une vie paisible.

A 32 ans, en 1925, il devient professeur à Oxford. C’est la consécration, et un retour à une vie plus paisible.  Il donne cours sur la légende de Beowulf où il adore commencer son aergumentation de littératures anglaises en clamant les premiers vers de cette épopée. Très théâtral il laisse voir apparaître une forme de douce mais joyeuse hystérie communicative.

Même si Tolkien mène une vie paisible, il est cependant très prolifique dans son domaine (la philologie appliquée) et, durant cette période,  il écrira une multitude d’articles et donnera à Edith le dernier enfant du couple Tolkien, leur seule fille, Priscilla Mary Anne Reuel (née le 18 juin 1929).

J.R.R. est décrit comme un père attentionné, il semble rattrapé avec ses enfants le temps qu’il n’a pas pu avoir avec son propre père.  Il prend plaisir à inventer des histoires à ces enfants comme le conte Roverandom, qu’il écrit durant l’été 1925 pour son fils Michael qui a perdu son jouet préféré sur la plage. Cette attention, doublée de l’imaginaire onirique qu’il offre. à sa propre progéniture sont les témoins d’une envie de transmettre légèreté et inscoucience infantile qu’il n’aura pas pu recevoir lui-même.

J.R.R. Tolkien écrit, mais il aime aussi illustrer ses contes et même s’ill se considère comme un mauvais dessinateur, nous pouvons admirer aujourd’hui encore  ses illustrations magnifiques. Je vous laisse en juger :

Illustration de J.R.R. Tolkien et Alan Lee pour Roverandom
Illustration de Smaug tiré du Hobbit
Illustration de Smaug tiré du Hobbit

 

J.R.R. aime donc inconditionnellement ses enfants et chaque année, à Noël, de 1920 à 1942, il envoie à ces derniers des lettres du père noël. Ses trésors sont parus et sont disponibles dans un recueil.Vous  pouvez  aussi  y retrouver des  dessins  de  Tolkien.  

Elles racontent les aventures du Père Noël et de ses compagnons, l’Ours Polaire et ses neveux Paksu et Valkotukka, ou de l’elfe Ilbereth. De quoi faire rêver les plus jeunes et émerveiller ceux qui ont encore envie de croire en la magie de ces instants.

Tolkien écrit mais Le Silmarillion n’avance pas. Pour ses enfants, à la fin des années 1920, Tolkien écrit Le Hobbit.

Pour l’anecdote, Tolkien raconte dans une lettre à W. H. Auden comment, un été où il était occupé à la correction de copies de littérature anglaise, il écrivit sur une copie laissée blanche la première phrase de Le Hobbit : « Dans un trou vivait un hobbit », sans savoir d’où venait cette idée. Voilà le début d’une des plus grandes épopées de tous les temps. Et c’est en 1937 que parait Le Hobbit. Le livre rencontre un véritable succès et son éditeur lui demande une suite.

Il faudra une décennie de travail pour qu’une suite du Hobbit puisse voir le jour. En 1948, la trilogie est terminée, mais il faudra encore quelques années pour que le chef d’oeuvre que l’on connait aujourd’hui soit publié. Tolkien ne voulant concéder à l’éditeur au découpage du texte originale et voulant une promesse de publication pour son prochain chef d’oeuvre littéraire, Le Silmarillion qu’il espère toujours être la pièce finale à la construction de son univers. C’est en 1954-1955 que sera enfin publié la trilogie et qui rencontre un grand succès dès sa publication.

En 1926, Tolkien rencontre C.S. Lewis qui enseigne à Oxford aussi. C.S. Lewis est l’auteur des Chroniques de Narnia qui paraissent entre 1949 et 1956.

C’est lors des réunions du club littéraire informel qui s’assemble autour de Tolkien, de Lewis et d’autres enseignants d’Oxford dans les années 1930 que Lewis encourage son ami a continué d’écrire et a publier Le Hobbit. Malheureusement, après 1949 et le succès immédiat des Chroniques de Narnia, les deux amis se disputent et arrêteront de se fréquenter. Malgré cette fin d’amitié, en 1963, lorsque C.S. Lewis décède, J.R.R.Tolkien est profondément choqué et compare cette perte à « un coup de hache porté aux racines. »

 

De 1959 à la fin…

En 1959, J.R.R. prend sa retraite de l’université. Son succès en tant qu’écrivain est mondialement reconnu. Si dans un premier temps il est très enthousiaste de ce succès, la réappropriation de son oeuvre par le mouvement hippies le réjouit beaucoup moins. L’émergence de communauté de fans qui encense l’oeuvre de Tolkien comme un véritable objet de culte dérange son auteur. Il sait que son oeuvre le dépasse maintenant largement et qu’elle ne lui appartient plus.

En 1968, J.R.R. et sa femme déménage pour fuir la popularité de l’auteur qui se fait sans cesse déranger à tout heure du jour et de la nuit. Cette retraite, dans une ville balnéaire de la côte sud de l’Angleterre, il l’utilise pour continuer d’écrire. Il continue son travail sur Le Silmarillion mais ce sont Les aventures de Tom Bombadil (1962) et du conte Smith de Grand Wootton (1697) qui seront publiés.

En 1971, Edith meurt. Tolkien rentre à Oxford où il reçoit les honneurs du monde entier. Il est fait commandeur de l’ordre de l’Empire britannique par la reine Élisabeth II. Le 2 septembre 1973, J.R.R. Tolkien s’éteint à l’âge de 81 ans et rejoint sa Lúthien. Il ne finira jamais son Silmarillion … 

 

Et après ? Le travail de Christopher Tolkien.

Christopher Tolkien

Dans les années 1970, le troisième fils de Tolkien, Christopher, travaille à l’édition du travail de son père dont le Silmarillion. Il fait un énorme travail de tri des notes de son père et publie à titre posthume une multitude de recueils et de notes.

Christopher a été l’exécuteur littéraire de son père. Le Silmarillion paraît en 1977. En 1980, paraît Contes et légendes inachevés puis les 12 volumes de l’Histoire de la Terre du Milieu entre 1983 et 1996 qui retrace et reprend les notes de J.R.R. ayant servi à la naissance de son oeuvre. Puis en 2007, ce sont les brouillons du Hobbit qui sont publiés dans The History of The Hobbit ainsi que Les Enfants de Hùrin. Enfin, en 2009, nous avons pu découvrir La Légende de Sigurd et Gudrún. En 2013, La Chute d’Arthur, une relecture du mythe arthurien par J.R.R., et, pour boucler la boucle, L’Histoire de Kullervo qui reprend un épisode du Kalevala en 2015.

 

Postérité de Tolkien

De son vivant, J.R.R. Tolkien se plaignait déjà de la réappropriation de son oeuvre à laquelle on prêtait des messages qu’il n’a jamais voulu. Pourtant, aujourd’hui encore les chercheurs pluridisciplinaires s’intéressent à l’oeuvre de Tolkien et s’en servent.

Tolkien a influencé de grand auteurs de Fantasy d’aujourd’hui comme G.R R. Martins, l’auteur de Game of Thrones.

L’exposition qui se déroule actuellement à la Bibliothèque Nationale de France vous offre de découvrir des pièces uniques ayant appartenu à l’auteur, des brouillons, des schémas, des illustrations accompagnés d’explications et des contextes de réalisation de ses trésors à travers un parcours reprenant les univers qu’il a créé.

Pour les non-parisiens qui voudraient tout de même avoir un aperçu de l’exposition, les ressources mises à disposition sur le site de la  BNF donne une idée du contenu de l’exposition et des illustrations.

Pour découvrir les ressources autour de l’exposition ou pour voir quelques un des trésors de l’exposition, n’hésitez pas à télécharger et lire les fichiers mis à disposition par la BNF.

J’ai été abasourdie de pouvoir admirer la graphie de cet auteur aux œuvres intemporelles. Je me suis retrouvée ébahie devant son bureau et quelque autres effets personnels. Il était là, sa présence est manifeste et cela sentirait presque encore l’odeur d’un vieux tabac froid que sa pipe nous renvoie

Ce voyage en Terre du Milieu est une grande réussite et m’a donné envie d’en apprendre plus sur cette auteur que je ne connaissais qu’à travers Le Hobbit et La trilogie du Seigneur des Anneaux. J.R.R. Tolkien était un écrivain incroyable et un professeur émérite. Je pense qu’il entre dans mon top 3 des personnes que j’aurais aimé rencontrer dans ma vie à coté de Vincent Van Gogh et de Patrick Dempsey (oui, je sais il n’est pas mort, mais je sais aussi que je ne risque pas de le rencontrer demain …).

Je retourne à ma lecture des Contes perdues et je vous retrouve très vite pour parler du cycle de conférence organisé par la BNF autour de la Fantasy qui commence ce jeudi 16 janvier 2020. 

Pour plus de renseignement : BNF, cycle de conférence : La Fantasy à l’honneur

PS : Un site ludique a été mis en ligne pour l’honneur que je ne peux que vous conseiller de visiter : Le site interactif

Pour aller plus loin :

Les (nombreux mais excellent) ouvrages de Vincent Ferré (offrez les moi je les voudrais TOUS):

  • Tolkien : sur les rivages de la Terre du Milieu, Christian Bourgois, 2001
  • Direction :Tolkien, trente ans après, Christian Bourgois, 2004
  • Direction (avec M. Devaux et Ch. Ridoux) et auteur de Tolkien aujourd’hui [Actes du colloque de Rambures], Presses Universitaires de Valenciennes, 2011
  • Direction du Dictionnaire Tolkien (1re éd. : CNRS Éditions, 2012), édition révisée, en format poche : Bragelonne, 2019, 2 volumes 
  • Direction (avec A. Brocas), Tolkien. la fabrique d’un monde, 2013 (version en volume du dossier du Magazine Littéraire, 527, janvier 2013).
  • Lire J.R.R. Tolkien, Paris, Pocket, 2014  Prix spécial du Jury « Imaginales »(2015)
  • Co-direction du numéro Tolkien/Lovecraft de la revue Europe, 1044, avril 2016  (dir. Vincent Ferré pour le dossier J.R.R. Tolkien, p. 103-201)
  • Directeur et auteur de Tolkien, Voyage en Terre du Milieu, catalogue de l’exposition à la Bibliothèque nationale de France, Paris, BnF-Christian Bourgois, 2019

L’émission France Culture dédié à l’auteur: https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-auteurs/tolkien-14-une-vie-ordinaire

Le Documentaire Arte : JRR Tolkien, le seigneur des écrivains. (disponible en entier sur Youtube). 

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